lundi 13 juin 2016

Andalousie, ferveur populaire



Lors de notre court séjour en Andalousie, bien  que participant à un voyage organisé, à notre étape de Séville  nous  nous sommes promenés seuls .
Le soir après le diner à l'hôtel, nous sommes sortis à la découverte du quartier. Au bout de  vingt minutes alors que nous  étions dans l'expectative quant au choix de notre itinéraire , nous sommes tombés sur une procession religieuse.

Nous étions en prise directe avec la vraie vie dans un quartier populaire absolument pas touristique. Ce fut une vraie découverte de voir toutes les générations de trois à soixante quinze ans participer avec bonne humeur et fierté à cette procession. Ils donnaient l'impression d'un peuple uni et fier de leurs traditions. Cette impression fut confirmée quand j'ai demandé aux badauds et même à des accompagnateurs, quelle fête était célébrée. Ce n'est qu'au bout de la dixième personne interrogée que j'ai fini par savoir qu'il s'agissait d'une procession en l'honneur de St Jean Baptiste protecteur de la paroisse du quartier. L'expression de la cohésion sociale m'a parue plus forte que l'expression du sentiment religieux.

Les plus sérieux étaient les musiciens qui marquaient par leur musique, énergique, puissante et solennelle, la majesté et la force à cette marche.

Le lendemain nous avions décidé de nous rendre dans un quartier commerçant à la recherche d'une des plus anciennes pâtisserie-confiserie de Séville pour y acheter du nougat espagnol, le fameux turron.
Au beau milieu de la place Duque de la Victoria, adresse de notre "confiteria La campana", où débouchent plusieurs rues piétonnes et commerçantes, nous avons encore rencontré une procession beaucoup plus importante et impressionnante que celle de la veille au soir. Là à quatre heures de l'après-midi sous un  chaud soleil, tous ces gens dégageaient la même impression, de plaisir de fierté et d'unité, y compris  dans la foule des badauds. 
Les photos qui suivent tenterons de vous rendre compte de l'ambiance ressentie à ces occasions. Malheureusement lors de la première rencontre , je n'avais pas mon appareil photo  et les images viennent de mon téléphone portable.  Prises à la nuit tombée dans la précipitation et dans une joyeuse cohue, vous me pardonnerez pour la mauvaise qualité des images.













A la place Duque de la Victoria.

L'énorme autel supportant les apparats religieux est si lourd qu'il ne faut pas moins de deux équipes de vint cinq  jeunes hommes pour le transporter.


Les équipes se relaient souvent car il fait horriblement chaud  sous le catafalque les cachant aux yeux du public.
Ces porteurs de l'équipe au repos portent la coiffe traditionnelle qui leur protège la nuque.



Une formation impressionnante













Finalement nous avons su par la suite que le mois de Mai est le mois  de la Croix, ce qui explique toutes ces processions.


J'espère vous avoir fait partager ces moments et vous dis

a an lot soley !

à un autre soleil !

1 commentaire:

  1. Elles sont pas mal les photos mémé avec un téléphone. J'aime celle des pieds et celles des enfants avec leurs bougies. :-)

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